Le préalable est la motivation du patient de ne plus porter de correction optique, la stabilité réfractive et un âge minimum de 18 ans.
En cas de motivations professionnelles il est impératif que vous vérifiez vous-même auprès de l’administration concernée si une intervention de chirurgie réfractive est acceptée (armée, gendarmerie, marin, pompier, SNCF, transports aériens, transports maritimes, transports fluviaux, etc.).
Un examen ophtalmologique complet sera indispensable pour éliminer des anomalies contre indiquant l’opération (tous les yeux ne sont pas opérables). Il permettra aussi de déterminer la technique opératoire (laser de surface, laser profond, implant intraoculaire) la plus adapté à votre situation et d’évoquer les risques.
Voici un tableau (indicatif) qui vous permettra de vous situer par rapport à votre âge et à votre correction pour voir de loin.
Vision de loin | 45-60 ans | > 60 ans | Déjà opéré(e) du cristallin |
Vous n’avez pas besoin de lunettes pour la vue de loin | Pas de chirurgie | Chirurgie du cristallin | LASIK
ou
implantation secondaire |
Hypermétropie 1-4 dioptries | LASIK | LASIK ou chirurgie du cristallin | |
Hypermétropie > 4 dioptries | Abstention ou Chirurgie du cristallin | Chirurgie du cristallin | |
Myopie | LASIK | LASIK ou chirurgie du cristallin | |
Astigmatisme isolé ou associé à la myopie ou à l’hypermétropie | LASIK | LASIK et/ou chirurgie du cristallin |
Nous pouvons aussi vous répondre par e-mail à la rubrique "Contact" : il vous suffit de nous indiquer votre âge et votre correction lunettes (vous pouvez la trouver soit sur l’ordonnance du médecin, soit sur la carte que l’opticien vous délivre).
Le résultat recherché ne peut jamais être garanti, car il dépend des phénomènes de cicatrisation avec des variations individuelles. Une correction complémentaire par lunettes, lentilles de contact ou par réintervention est parfois nécessaire.
Les opérations de chirurgie réfractive n’échappent pas à la règle générale selon laquelle il n’y a pas de chirurgie sans risque. Même si celui-ci est très faible, des complications allant des plus anodines aux plus graves sont possibles. Parmi les conséquences possibles de ces complications, on peut citer la perception de halos, une tendance à l’éblouissement, une réduction de l’acuité visuelle même avec correction, une gêne à la vision nocturne, une vision dédoublée, une déformation des images, un abaissement de la paupière supérieure. Ces complications transitoires ou définitives peuvent parfois nécessiter un traitement médical ou chirurgical.
Dans des cas exceptionnels, comme pour toute chirurgie oculaire, les complications peuvent prendre un caractère de gravité conduisant à la perte de la vision, voire à la perte de l’œil. Cette éventualité est tellement exceptionnelle que sa fréquence est impossible à évaluer.
Pour des informations complémentaires, cliquer sur les icônes des sociétés et associations suivantes :
Société française d’ophtalmologie (SFO)
Association Française des chirurgiens des implants et de la chirurgie réfractive (SAFIR)
Date de publication
Date de modification
: février 2012
:
Avertissement :
Ce site est uniquement un site d'information sur la chirurgie réfractive, sur la chirurgie de la cataracte et la chirurgie du glaucome. Il ne comporte pas de publicité. Il ne fait état que de procédés reconnus et éprouvés par la grande majorité des spécialistes. Son contenu ne peut être exhaustif conformément aux recommandations du conseil de l'ordre. Il engage la responsabilité de son auteur, le docteur Emeric Hantz.